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Message  Ulrich Narakø Jeu 24 Avr - 18:16

Le Statut de la femme
La femme ne possède pas un rôle égal à celui de l'homme dans la société Mnibétaine, et est même souvent dévalorisée, surtout dans les tribus nomades et les campements éloignés des villes importantes, allant parfois jusqu'au "partage" de e la femme hérite d'une fonction à la mort de son mari, un Seigneur ou l'Outamaraya, si le légitime héritier mâle n'est pas en âge de gouverner. Ainsi, elle peut acquérir le statut de Régente jusqu'à la majorité de l'héritier, comme il est prévu dans la loi.

En ce qui concerne le Clergé, la seule interdiction est que la femme Ecclésiastique n'a le droit de prodiguer des enseignements, quels qu'ils soient.

Et dans le cas du Tiers-Etat, comme dans le reste de la société d'ailleurs, la femme est sous l'autorité absolue de son époux en premier lieu, puis de son père et enfin de ses frères. Aucun texte ne légiférant les droits de la femme, les hommes ayant autorité sur la femme ont tous les droits sur elle, dans la limite de la morale bouddhinste.


Le poème Choedaariste devenu l'hymne du Royaume

Essence de Vie

Par peur de la mort, j'ai bâti une maison
Et ma maison est celle de la vanité du vrai.
Maintenant je ne crains pas la mort.
Par peur du froid, j'ai acheté un vêtement
Et c'est le vêtement de la chaleur du dedans.
Maintenant je ne crains pas le froid.
Par peur de la misère, j'ai chercher la richesse,
Et glorieuse est ma richesse, septuple et sans limite.
Maintenant je ne crains pas la misère.
Par peur de la faim, j'ai cherché un aliment
Et mon aliment, c'est la méditation sur le vrai.
Maintenant je ne crains pas la faim.
Par peur de la soif, j'ai cherché de quoi boire
Et ma boisson est le nectar du juste savoir.
Maintenant je ne crains pas la soif.
Par peur de l'ennui, j'ai cherché un compagnon
Et c'est le vide éternel de la béatitude.
Maintenant je ne crains pas l'ennui.
Par peur de l'erreur j'ai cherché une voie
Et c'est la voie de l'union transcendante.
Maintenant je ne crains pas l'erreur,
Je suis un sage qui possède en toute plénitude
Les multiples trésors du désir et partout où je demeure,
je suis heureux.

Auteur inconnu, texte daté du XIIème siècle ap. L-C


L'armée et la police au Mnibet

Ni l'armée, ni la police n'existent vraiment au Mnibet. Ce sont des entités souples et peu reconnaissables, peu distinctes. Les communautés religieuses possèdent leurs propres agents de police, des Bozus-policier. Ceux-ci, armés de longs gourdins, veillent au calme lors des fêtes religieuses. Il leur arrive de garder les fidèles à une certaine distance des belles statues de beurre alors que celles-ci fondent au soleil afin de signifier que rien ne dure sur cette terre.

Les personnes chargés de faire respecter l'autorité royale sont uniquement des nobles et des notables. Ils doivent se constituer une garde à leur frais, ils doivent lever des contingents de soldats par conscription dans les villages. Le soldat ne l'est jamais plus que quelques mois, une saison au plus. La police s'assimile donc à l'armée. Les soldats en général sont nommés Khampas, qui est le même terme utilisé pour les bandits. En effet, les soldats ne sont ni nourris, ni logés par leur employeur (à savoir l'Etat) et doivent manger et dormir en confisquant la propriété des paysans tels des brigands. Souvent les soldats sont également bandits et inversément.

L'équipement du soldat est très primitif. En premier lieu, s'il n'est pas un noble, c'est obligatoirement un piéton. Le cheval est réservé aux nobles. Les moutons, les yacks et les ânes servent de bêtes de sommes mais aussi de monture pour la cavalerie roturière. Le soldat s'équipe à ses propres frais, les riches sont donc mieux équipés que les pauvres et les conscris. Le fusil à silex est un luxe réservé aux élites. Le soldat n'est d'ailleurs pas payé, on lui permet de piller les maisons des condamnés, des ennemis ou des bandits. Il y a donc très souvent des exactions. L'armée est totalement irrégulière mais omniprésente. Elle est toujours ressentie comme quelque chose d'éminement négatif mais de nécessaire.


La criminalité au Mnibet

Le Mnibet est fort montagneux, ce qui ralentit les communication et donc également le maintien de l'ordre du Royaume. Dans certaines régions reculées se développe un phénomène de banditisme. Ces brigands sont nommés Khampas, même terme utilisé pour les soldats. En effet les brigands sont souvent des déserteurs ou simplement des soldats n'ayant plus d'emploi. Les Khampas vivent en groupe mixtes de plus d'une cinquantaine de personnes et se montrent sans crainte dans les bourgs et les villages, ainsi que sur les chemins. Ils vivent de vols de grands chemins, voir même de pillages. Dans certains Cantons, ils font même pression sur le Seigneur. Les pélerins et les caravanes sont arrêtés et dépouillés, parfois même jusqu'aux habits. Les routes ne sont pas sûres au Mnibet. Les bandits sont la terreur des populations rurales et des monastères isolés. Il existe aussi le vol de bétail et le braconnage, deux crimes honteux aux yeux des Mnibétains.


La justice au Mnibet

La justice est très stricte au Mnibet. Elle est rendue par la noblesse et accessoirement par le clergé si le crime est en rapport avec la religion. Le jugement rendu par un noble ne peut être cassé, même par le Roi (la grâce ne casse pas le jugement). Les châtiments sont d'une violence exemplaire. Pour le vol d'un animal, on peut recevoir jusqu'à cent coups de fouet. Le braconnage, strictement interdit, est puni de mort. Le brigandage est puni de mutilation puis d'exposition et parfois également de mort. En effet, lors des rares fois où l'on attrape un Khampa, celui-ci s'en sort rarement indemne. Le but principal des autorités n'est pas de punir un crime mais de montrer un exemple à chaque fois afin de faire de la "prévention". Comme châtiment, il existe les coups de fouet, les coups de baton, la décapitation (la tête est exposé sur une pique et le corps est abandonné aux rapaces), la mutilation (séparation des mains, du nez, des oreilles, éventuellement émasculation), le marquage (afin que la honte soit sur le marqué). Il existe aussi un autre châtiment bizarre: le condamné est promené à travers le pays entier pendant des mois avec des fers aux pieds. Ses gardiens ne lui donnent ni à manger ni à boire et le criminel doit mendier cela auprès des passants. Punition rarement mortelle étant donné la générosité des Mnibétains...
Ulrich Narakø
Ulrich Narakø
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